Introduction : entreprenariat et enfant intérieur

 

Bonjour à toutes, je suis Marie-Aline. Dans cet article, je vais vous parler de l’enfant intérieur, et de comment celui-ci peut impacter votre business.

Être entrepreneurs, c’est probablement un des plus beaux métiers du monde… Mais passer du rêve à la réalité n’est pas toujours facile.

On peut se sentir bloqué à toutes sortes d’étapes dans notre entreprise : oser se lancer, décrocher sa première vente, atteindre le seuil de la rentabilité, vivre confortablement de son activité, réussir à attirer X abonnés, ou X inscrits à tel programme…

Autant d’étapes importantes, mais pas toujours faciles à atteindre. On peut parfois avoir l’impression de faire de son mieux, de suivre ce qu’on nous a dit de faire, et pourtant d’avoir l’impression de stagner.

 

Un piège du développement personnel

 

Que ce soit pour l’entreprenariat comme pour d’autres domaines de vie, parfois quand on se confronte toujours aux mêmes blocages, c’est qu’on a peut-être une très bonne raison à l’intérieur de nous de rester bloqué. Une partie de toi se dit que non, franchement, ça lui fait trop peur. Ce n’est pas pour elle.

Et une des erreurs que je vois beaucoup dans le développement personnel et avec les personnes que j’accompagne, c’est de commencer à être très dur avec cette partie à l’intérieur de nous qui nous « bloque ».

On se culpabilise : « mais c’est quoi mon problème » ? On aimerait éradiquer cette partie de nous qui nous freine, la faire disparaitre. On tente de la nier à coup de pensée positive…

Et si je te disais que cette partie à l’intérieur de toi, c’est peut-être la petite-fille de 7 ans que tu as été un jour, qui pleure parce que ses copines ne veulent pas jouer avec elle à l’école ? Est-ce que tu as toujours envie de l’éradiquer ? Non, probablement que si elle était devant toi, tu irais lui faire un gros câlin.

Et tu sais quoi ? En fait, c’est un peu comme cela que se libèrent beaucoup de nos blocages : avec beaucoup d’amour pour soi et pour ces parties de nous qui ont un jour été blessées.

Cette petite-fille à l’intérieur de toi, c’est ton enfant intérieur.

 

L’enfant intérieur, qu’est-ce que c’est ?

 

Nous n’en avons pas toujours conscience, mais le petit enfant que nous avons été vit toujours à l’intérieur de nous, et nous influence bien plus que nous le pensons, même pour les personnes qui ont déjà fait beaucoup de développement personnel.

C’est souvent ce petit enfant le gardien de nos croyances limitantes, et de nos schémas inconscients. Lorsque nous agissons en réaction à une blessure ou à un trauma, c’est cet enfant à l’intérieur de nous qui s’exprime.

Lorsque que l’on se retrouve confronté à un blocage qui revient sans cesse, il y a de forte chance qu’on soit face à une stratégie mise en place un jour par cet enfant pour sa sécurité. Il ne faut pas lui en vouloir : c’était la meilleure chose à faire pour lui à ce moment-là.

La clé, c’est de parvenir à mettre en lumière le schéma inconscient qui se joue à ce moment-là, pour pouvoir alors le libérer.

Pour t’aider à mettre en conscience l’influence de ton enfant intérieur sur ton business, je te propose dans cet article de parler de deux thèmes clés pour les business-women que nous sommes : notre nombre d’abonnés (réseaux sociaux, newsletter…) et notre capacité à réussir à fixer un prix juste et suffisamment élevé pour subvenir à nos besoins.

Au travers de mon expérience ainsi que de celle de mes coachés, je vais t’expliquer comment ton enfant intérieur peut influencer ces thèmes. Ensuite, je te proposerai des pistes pour t’aider à débloquer ces schémas et t’aider ainsi à te déployer dans ton activité.

 

Enfant intérieur et Entrepreneuriat / Blog de Laurie Audibert, Business Witch pour Entrepreneuses Spirituelles

 

1. Le nombre d’abonnés à votre communauté

 

Comme tu le sais surement, avoir suffisamment de visibilité est important pour garantir le succès de ton business. Pourtant, on dirait que certaines personnes ont comme « compris le truc », et d’autres non.

Bien sûr, il y a des stratégies intéressantes à suivre, mais toutes ne vont pas correspondre à tout le monde, comme j’ai pu en faire les frais : j’ai perdu beaucoup de temps à suivre les conseils de ma première mentore qui tournait beaucoup sur la newsletter et très peu sur les réseaux sociaux

 

Choisir la mauvaise stratégie pour rassurer l’ado à l’intérieur de moi

 

Sincèrement, cette stratégie n’était absolument pas en adéquation avec ma vibration… Mais qu’est-ce qu’elle m’arrangeait ! Je m’y sentais en sécurité, alors que j’avais plein de résistances à la mettre en place (signe que ce n’était pas aligné).

En fait, j’étais en plein dans un mécanisme inconscient de protection mis en place par l’enfant de 12 ans à l’intérieur de moi.

À cet âge, j’ai vécu des épisodes de rejet à répétition qui ont été assez douloureux à digérer pour l’enfant puis l’ado que j’étais.

J’avais déjà travaillé sur ces blessures avec une psy, et je croyais que j’étais « tranquille ». Mais j’ai fini par prendre conscience que mes résistances face au réseaux sociaux (Facebook me mettait mal à l’aise, je refusais d’aller sur Instagram…) était directement lié à cette blessure de rejet.

J’avais peur de m’afficher, peur de déranger, peur qu’on ne me comprenne pas et que mon message ne passe pas bien. Je réécrivais 100 fois mes newsletters pour être sûre de ne rien écrire qui aurait pu heurter quelqu’un… je n’arrêtais pas de me censurer sans même m’en rendre compte. Je n’osais pas me rendre visible espérant que cela viendrait « tout seul comme par magie ». Et bien sûr, je n’avais pas conscience de tout cela.

En fait, les réseaux sociaux pour mon enfant intérieur représentaient les groupes dans lesquels elle s’est senti si souvent mal à l’aise et incomprise.

Elle avait peur d’à nouveau se faire rejeter si elle se montrait à trop d’inconnus. Elle avait aussi compris qu’il était important de ne surtout pas déranger les autres en restant très gentille et bien sage, si elle ne voulait plus souffrir de rejet. Cela avait pour conséquence que je censurais tout ce que je pouvais dire de percutant et d’intéressant pour ma communauté.

 

Libérer la blessure de rejet

 

Ainsi, le fait de ne pas attirer facilement à nous une large communauté peut être directement lié à notre enfant intérieur et à ses blessures et traumas non résolus, souvent lié à des blessures de rejet ou d’humiliation.

Comment est-ce que j’ai débloqué cette situation ?

D’abord, j’ai été en méditation à la rencontre de cet enfant de 12 ans. J’ai écouté sa tristesse et ses peines, je l’ai laissé pleurer dans mes bras. Ensuite, j’ai commencé à la rassurer. À lui expliquer que c’était fini maintenant et que je la protégeais. Je lui ai expliqué aussi que c’était normal d’être rejeté par certaines personnes : on ne peut pas plaire à tout le monde et cela ne diminuait en rien sa valeur. C’est le type d’exercice que je propose dans mes séances de coaching.

Et petit à petit, j’ai senti que j’avais de moins en moins de résistances par rapport aux réseaux sociaux, et que comme par magie, je commençais à comprendre « le truc ». J’ai pris des formations sur Instagram (dont celle de Laurie) qui m’ont également aidée. Formation que je jugeais « inutiles » tant que mon enfant était en résistance.

Si mon expérience te parle, pourquoi ne pas prendre le temps de tester cet exercice et d’aller à la rencontre de ton enfant qui s’est un jour senti rejeté, pour le consoler et le rassurer ?

 

Blessure de rejet et Mission de Vie

 

J’en profite pour faire ici une petite parenthèse sur la Mission de Vie. Cet exercice de reconnexion, je l’ai également proposé à beaucoup de mes coachés qui était en recherche de leur Mission de Vie.

Car tant qu’elles étaient dans cette blessure de rejet, c’est elles-mêmes qu’elles rejetaient. Elles rejetaient qui elles étaient au fond d’elles-mêmes pour ne plus souffrir de rejet et plaire ainsi aux autres.

Mais la Mission de Vie, c’est justement aller chercher ce qu’il y a au fond de nous et qui fait notre spécificité. Tant qu’on a peur de souffrir si on se montre tel que nous sommes, l’accès à cette information de notre Mission peut rester bloqué.

L’enfant que tu as été est naturellement connecté à sa Mission de Vie, sans se poser de questions. Sans même savoir que c’est une mission de vie. Pour moi, le travail d’aller prendre conscience de sa Mission est intimement lié au travail d’aller retrouver l’enfant que nous avons été pour le laisser exprimer sa lumière (que ce soit conscient ou non). Mais parfois, il a besoin d’être rassuré dans cette démarche. Qu’on lui explique que cette fois-ci, tout va bien se passer.

 

Libérez vos blocages en guérissant votre petit enfant / Blog de Laurie Audibert, Business Witch & Coach en Entrepreneuriat Féminin

 

2. Fixer un prix juste

 

L’enfant intérieur peut également avoir une influence sur notre capacité (ou non) à fixer un prix juste pour nous : un prix où on se rémunère à notre juste valeur et qui nous permet de subvenir à nos besoins.

 

Se sentir légitime dans ses besoins

 

Quel est donc le lien entre notre enfant intérieur et les prix de nos produits ? La réponse se trouve chez le petit bébé que nous avons été :

Lorsque nous sommes tout bébé que nous apprenons à écouter et à exprimer nos besoins. La manière dont le bébé s’est senti accueilli lorsqu’il pleurait pour exprimer sa faim, sa soif, sa fatigue… va directement influencer la manière dont nous écoutons nos besoins aujourd’hui.

Si le bébé que nous avons été a compris qu’il pouvait en toute sécurité exprimer ses besoins, l’adulte qu’il va devenir se sentira plus facilement légitime dans l’expression de ses envies et de ses désirs. Par exemple, cela lui paraîtra évident d’oser demander un service, de l’aide, du temps pour se reposer, d’aller à tel restaurant plutôt que tel autre…

 

Argent et besoins

 

Or, l’argent a comme premier objectif de satisfaire nos besoins primaires (remplir le frigo, assurer un toit sur ta tête…). Ainsi, la facilité ou non à fixer un prix suffisamment élevé pour répondre à nos besoins peut être liée à la légitimité que nous accordons à nos besoins.

Si inconsciemment, tu crois que tes besoins ne sont pas vraiment légitimes, cela va être plus difficile pour toi de fixer un prix suffisamment élevé pour payer toutes tes factures. Tu risques de te sentir coupable de « demander autant », faisant passer les besoins des autres avant les tiens, que tu négliges alors.

Tu les négliges parce que le bébé à l’intérieur de toi a cru que, par exemple, « maman est fâchée quand je pleure parce que j’ai faim ». Il peut alors avoir interprété que ses besoins n’étaient pas vraiment légitimes et qu’il devait faire attention avant de les exprimer.

 

Quand un petit bébé de 6 mois fixait mes prix à ma place…

 

Cette expérience, je l’ai moi-même vécue. Je viens d’une famille nombreuse (je suis numéro 4 d’une famille de 5 enfants). Lorsque je suis née, ma mère avait déjà 3 enfants, de 2 ans, 3 ans et 4 ans.

Autant te dire que même si elle faisait de son mieux et nous aimait beaucoup, elle ne savait pas toujours où donner de la tête. Le nourrisson que j’ai été à inconsciemment senti qu’il ne devait pas trop en demander parce que sa maman était déjà fort occupée.

Lorsque j’ai lancé mon activité de coaching, cela a été difficile pour moi de demander à être payée. J’avais envie de tout donner gratuitement. Je voulais constamment donner des réductions.

Je me sentais coupable dans mon business de demander de l’argent pour satisfaire mes besoins, comme petit bébé j’ai pu me sentir coupable de pleurer pour réclamer à manger.

Pour réussir à fixer des prix plus justes, j’ai dû aller en méditation à la rencontre de mon nourrisson : le bercer, le rassurer et lui expliquer que ses besoins étaient légitimes et qu’il avait le droit de les exprimer.

J’ai aussi construit ce mantra qui te parlera peut-être si tu te retrouves dans cette difficulté à demander un prix aligné : « En mettant de la valeur sur mes besoins, je permets à mes clients de mettre de la valeur sur les leurs ».

 

Libérez vos blocages avec votre enfant intérieur / Blog de Laurie Audibert, Business Witch & Coach pour Entrepreneuses

 

Conclusion : libérer sa puissance avec l’enfant intérieur

 

L’enfant intérieur est le siège de notre créativité, de notre joie de vivre, de nos désirs et de nos envies.

Le petit enfant en nous crée pour le plaisir de créer. Il ne se soucie pas du résultat, de si « c’est bien ou non », Il n’a pas peur de se « tromper ». Ce n’est que plus tard qu’on lui apprend que certaines créations sont « bien », et d’autres non. Avec notamment la notion d’échec qu’il peut apprendre assez durement à l’école.

Le petit enfant que nous avons été n’avait pas peur de ses émotions, de ses besoins, de sa lumière et de sa puissance ou encore de sa joie de vivre.

Mais les aléas de la vie, l’éducation que nous avons reçue, les croyances qu’on nous a inculquées peuvent venir limiter l’expression saine de la puissance de notre enfant, de notre puissance. (Il ne faut pas en vouloir à nos parents, ils ont souvent fait de leur mieux, avec leurs propres schémas de pensée et leurs propres blessures d’enfance.)

Or, le chemin vers l’entreprenariat est souvent vécu comme un chemin pour se réapproprier sa puissance. Pour libérer sa créativité et se reconnecter à sa joie de vivre.

En fait, moi je le perçois comme un chemin qui nous permet de reconnecter à ce petit enfant que nous avons été et qui osait exprimer ses idées, était fier de ses créations, suivait le flow de la vie sans se poser trop de questions.

Ce petit enfant existe encore en toi, et sa puissance est toujours là. Elle est juste protégée par des croyances limitantes, des mécanismes inconscients mis en place dans ton enfance et qui n’attendent que toi pour être changés.

La clé pour la libérer passe souvent par la guérison de blessures émotionnelles, parcours que je propose lors de mes séances de coaching.

 

Comment se reconnecter à son enfant et libérer ses blocages ?

 

Comme j’en ai déjà donné des exemples dans cet article le principe est d’aller à la rencontre de cet enfant (par exemple en méditation). De commencer par écouter ses besoins, ses peurs, ses peines et ses colères. Puis de le rassurer, de lui donner des permissions. Qu’il n’ait plus peur de se retrouver tout seul s’il ose agir à l’encontre de ce qu’on lui a appris.

Une fois qu’il se sent suffisamment en sécurité, il peut alors se sentir libre d’aller exprimer sa créativité, ses besoins, ses envies profondes.

Enfin, de manière plus légère, tu peux également te reconnecter à cet enfant en passant symboliquement du temps avec lui. Tu peux par exemple regarder un de tes anciens dessins animés préférés, et imaginer que tu prends ton enfant sur tes genoux. Tu peux t’amuser à refaire des activités que tu aimais petite fille, comme le dessin, le chant, le bricolage, et imaginer que tu le fais avec ton enfant. Sans te soucier du résultat, juste pour le jeu.

Cela va te permettre de, petit à petit, renouer avec cet enfant, libérer sa créativité, sa joie de vivre, sa lumière et sa puissance.

Pour terminer, je voulais prendre le temps de remercier Laurie de m’avoir accueillie sur son blog et de m’avoir permis de m’exprimer sur ce sujet qui me tient tant à cœur. ( Merci tellement à toi ma belle Marie-Aline pour cet article magnifique et si profond ! )

 

Marie Aline / Article enfant intérieur et entrepreneuriat

Marie-Aline

Coach en alignement et guérisseuse de l’âme

J’accompagne avec douceur les personnes en quête de transformation et de guérison intérieure dans l’éclosion de leur Essence véritable, pour retrouver confiance et amour de soi. Je propose de l’accompagnement sur la Mission de vie ainsi que sur la guérison des blessures de l’âme et de l’enfant intérieur.

Retrouvez-la ici sur son site : Marie-Aline, Coach en alignement et Guérisseuse de l’âme

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